Homélie sur les greniers de blé, 18e dimanche, année C
Le Christ voudrait-il ruiner toute l’économie mondiale ? C’est grâce à des gens courageux et entreprenants qu’on a pu construire des usines, lancer des trains, produire des voitures. Et nous pouvons en profiter. A ce sujet, nous connaissons beaucoup de gens qui préfèrent rester au bureau plutôt que de jouer avec leurs enfants ou de passer une soirée avec leur conjoint. C’est plus facile de travailler avec du papier que de rencontrer quelqu’un et de lui parler. Le Christ, lui, n’a pas hésité. Il a quitté l’entourage céleste des anges qui chantaient sa louange pour venir sur terre au milieu de nous. Et cela n’a pas été facile. Les gens voulaient des miracles et il venait donner son amour. Il leur a annoncé qu’il devait souffrir et mourir sur une croix, et les gens attendaient un libérateur politique. Pour lui, comme pour nous, c’est souvent difficile de partager ce que l’on a dans le cœur.